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IHAD

IHAD est un projet protéiforme, C’est un work in progress qui par définition ne finira jamais et sera alimenté constamment, réunir tous les travaux et expliquer les idées est difficile car le principe de ce projet est d’explorer le maximum de voies, de dériver la base initiale par tous les moyens possibles. Il peut y avoir plusieurs entrées, plusieurs lectures. 

Mais d’abord qu’est ce que IHAD ?
IHAD à été créé suite au constat de connexions entre certains de mes travaux, J’ai donc voulu créer ce lien et l’assumer dans le mode de production et de présentation des travaux.
Il était nécessaire d’avoir une base, qui a pris la forme d’un texte de référence. Ce texte n’est jamais présenté au spectateur, car il est mon outil primaire, mon fil rouge. Il décrit le parcours d’un personnage dans l’univers imaginaire qu’est IHAD, et la découverte des univers et personnages qui constituent cet univers. Ce texte est à l’origine de toutes productions, les productions sont des reconstitutions des éléments décrits dans le texte.
 

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Pour le spectateur qui n’a pas accès au texte c’est une découverte par fragments de l’univers IHAD qui se reconstitue au fil des expositions. Comme dans une découverte archéologique, le spectateur découvre petit à petit ce qu’est l’univers IHAD, et constitue sa connaissance de cet univers uniquement par les éléments qu’il connaît et ce que son imagination peut compléter. C’est un des aspects les plus importants de ce projet : le spectateur participe, je livre des éléments créés par mon imagination, mais le spectateur aussi imagine son propre univers, et sa propre histoire à partir des fragments révélés.

 

Quelle forme prend IHAD ?

Toutes les formes, ou plutôt il peut prendre potentiellement toutes les formes. Puisque l’idée est de reconstituer l’univers, ou de rapporter des éléments décrivant l’univers, un personnage peut être dessiné, ou sculpté il peut prendre taille humaine voir même être joué par un acteur, un paysage peut passer de la peinture à la maquette ou encore à l’installation qui immerge le spectateur dans l’univers de IHAD par un moyen scénographique.Les productions servent de traces de ce voyage décrit dans le texte fondateur, c’est un carnet de voyage protéiforme qui plonge le spectateur dans IHAD.

 

L’autre aspect important est que chaque pièce à sa propre identité, sa propre histoire, et est une réalisation en soit, mais elle peut aussi s’intégrer dans une série, être utilisée dans une installation ou comme accessoire. La fonction des pièces est modulable.L’idée est de jouer avec les productions qui peuvent évoluer, s’adapter, avoir leur propre vie et rencontre avec d’autres éléments. Le jeu, le jouet, le jeu de rôle, le rêve et l’imaginaire, toutes ces notions sont présentes dans IHAD, comme un enfant qui se créé son aventure avec ses jouets, je fabrique mes jouets et joue autant que le spectateur à qui je prête le temps d’une exposition mes jouets.

 

Les formes que peuvent prendre par exemple un personnage peuvent être aussi variées que les techniques, il peut être représenté de manière réaliste, comme avoir sa version « kawaî » , je m’inspire autant des différentes formes de représentation que l’on trouve dans l’histoire de l’art, que dans la culture populaire. Ainsi je peux utiliser des techniques traditionnelles comme la céramique, plus contemporaine comme l’installation, mais aussi les marionnettes, ou le système du produit dérivé et les « hardtoys » , et travailler leurs packaging.

 

J’ai oublié de dire d’ou venait le nom IHAD, c’est l’acronyme de « I Had A Dream ». Il n’y a aucun rapport avec le fameux discours de Martin Luther King, mais avec le simple fait de rêver, de laissé son imagination vagabonder, la plupart des univers de IHAD je les ai rêvé, ma référence serait plutôt du côté de Lewiss Carroll et d’Alice, mais là encore mes références sont multiples

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